02.03.2023

Sommet du G20 – la nouvelle stratégie américaine

31.01.2023

La nouvelle stratégie occidentale contre les menaces russes de balkanisation de l’Europe : un soutien massif à l’Ukraine…

23.01.2023

La stratégie russe de reproduction du modèle « Donbass » dans la région Baltique

28.12.2022

Le plan de paix de Zelensky et l’intransigeance russe sur la poursuite de la guerre et l’escalade…

10.6.2022

Une porte d’entrée sur l’Afrique : L’Algérie représente une position clé sur le continent africain, avec une dimension économique et une dimension sécuritaire.

La prochaine étape de cette quête pour l’hégémonie, verra un combat sans précédent entre les 3 grandes puissances de ce monde : d’un côté, les Etats-Unis et leurs alliés de l’OTAN, l’Union Européenne, et de l’autre côté, la Russie et son amie la Chine. 

L’Afrique sera la terre de toutes les convoitises et, au regard de sa position stratégique tant sur un plan économique que sécuritaire, l’Algérie est sa porte d’entrée.  L’invasion de la Russie en Ukraine constitue un tournant dans l’histoire de l’Europe depuis la Seconde Guerre Mondiale. Elle met en lumière le problème d’une Europe complètement dépendante de la Russie concernant son approvisionnement en gaz. Les pays européens s’efforcent donc aujourd’hui, de trouver une solution à ce problème, et, tôt ou tard, se rendront compte que la solution se trouve là, évidente, quelque part au sud du Continent. 

L’Algérie, grâce aux ressources incommensurables qu’elle possède, est le seul fournisseur fiable qui puisse approvisionner l’Europe toute entière en matière de pétrole et de gaz.

Le projet de gazoduc, reliant le Niger à l’Algérie, et traversant l’Italie, la Suisse, l’Allemagne ainsi que tous les pays de l’Europe de l’Est, sera le projet du siècle ! Il révolutionnera  la situation de l’Afrique, redonnant une nouvelle vie au continent africain, dans une perspective de développement durable. C’est l’ensemble des pays méditerranéens qui en profiteront car il aura pour effet l’éradication du problème de l’immigration illégale.

Possédant les deuxième ou troisième plus grandes réserves de gaz schiste au monde, l’Algérie cherche à entreprendre une nouvelle stratégie économique et envisage d’obtenir les moyens nécessaires pour exploiter le gaz schiste en établissant un partenariat avec les Etats-Unis, seul pays qui excelle dans ce domaine. A moyen termes, seront signés des contrats avec de grandes sociétés internationales, telles que Chevron, pour l’exploitation du gaz schiste en Algérie.

Le caractère exceptionnel de l’Algérie, réside aussi dans sa dimension sécuritaire. Par sa politique désintéressée et ayant comme seule et unique ambition la résolution des conflits dans le respect de la souveraineté des états et des aspirations de leurs peuples, l’Algérie, en tant que voie de transit commerciale vers l’Afrique, est le seul pays qui détient des avantages économiques. Son expertise dans le domaine de la sécurité et le professionnalisme de son armée, font de l’Algérie un garant de paix et de sécurité. En Lybie par exemple, l’Algérie condamne toute ingérence venant de l’étranger et insiste sur le départ immédiat et sans condition de tous les mercenaires afin de permettre à la Lybie de réaffirmer sa légitimité. Au Mali, au travers de l’Accord d’Alger inclusif, entre le groupe de l’Azawad au nord du Mali et le gouvernement central à Bamako, la feuille de route algérienne est d’instaurer la paix et la stabilité dans le Sahel : dialogue, développement local, affaiblissement de l’extrémisme et du terrorisme par un discours religieux modéré, criminalisation des rançons et du trafic de drogue comme source de financement du terrorisme.

La région du Sahel est devenue une zone de conflits d’intérêts entre plusieurs puissances belligérantes. Par le biais de prêts et d’investissement et à travers les mercenaires Wagner présents au Mali, la Russie et la Chine cherchent à prendre le contrôle de l’Afrique. Les Etats-Unis, quant à eux, cherchent à prévenir l’apparition de groupes terroristes en Afrique qui pourraient sévir en Europe et dans d’autres régions du monde. 

L’Algérie, en tant que porte d’entrée sur le continent africain, constitue le principal moteur de développement du continent. Avec comme fondation, la règle gagnant-gagnant, l’Algérie s’associera à d’autres pays africains, posera les bases d’un partenariat algéro-américain et, honorera les accords stratégiques établis avec la Russie en termes de fourniture d’équipements militaires et avec la Chine, à travers certains investissements économiques au cœur de la Route de la Soie.

La stabilité du continent africain reposant sur l’Algérie, il semble que ses dirigeants recherchent la formule adéquate répondant parfaitement et au plus près, aux besoins respectifs des trois grandes puissances mondiales et, restant conforme aux intérêts du continent africain dans son ensemble. 

L’Afrique se trouvera être le point de départ de grandes transformations dans le monde, marquées par la relance de l’axe Algérie-Rome, au sein duquel l’Algérie sera la porte d’entrée sur l’Afrique et l’Italie, la porte d’entrée sur l’Europe, avec en arrière-plan, le soutien des Etats-Unis.

Sarhane Saadi, Fondateur et Directeur exécutif

SATAS International pour les études stratégiques

30.3.2022

L’invasion russe de l’Ukraine et la stratégie de gagner du temps grâce aux négociations…

25.3.2022

La défense européenne commune dans le cadre de la stratégie de l’OTAN face à l’expansionnisme russe…

22.3.2022

L’invasion de l’Ukraine et ses dommages collatéraux :

La résurrection des démons du fascisme,
de la haine ethnique et religieuse…

Chaque jour passe, on apprend plus sur les dommages collatéraux de l’invasion Russe de l’Ukraine.

L’escalade Russe via le chantage énergétique puis l’utilisation d’armes nucléaires poussant encore plus jusqu’à la famine mondiale, la Russie dépasse les limites du rationnel dans son chantage avec l’occident.

La Russie via son invasion prétend vouloir « dénazifiée » l’Ukraine, mais elle alimente le fascisme et souffle sur les braises du nettoyage ethnique et la haine religieuse dans la région des Balkans.

La coexistence entre les communautés dans le Kosovo libre et la Bosnie est mise à rude épreuve grâce au soutien russe des extrémistes dans cette région de haute tension qui a vécu des massacres et un Génocide envers les albanais et les bosniaques toutes religions confondues qu’ils soient musulmans ou catholiques au nom de la supériorité ethnique et religieuse.

 

Ce très dangereux jeux de Moscou à vouloir faire pression dur l’OTAN et l’union européenne via la réactivation des maitres de la guerre en fragilisant la paix entre serbes, albanais, bosniaques et croates pourrait faire sombrer le continent dans une spirale de violences et de haine sans précédent.

Cette escalade dans une poudrière qui a vu naître jadis les prémisses de la Première Guerre mondiale la guerre mondiale, interpelle le monde libre sur la nécessité de son union sacrée face aux démons du fascisme pour mettre fin à ce complot d’expansionnisme qui pourrait en cas de succès balayer tous les fondements de paix et coexistence fragiles soient-elles…

Sarhane Saadi
Fondateur et Directeur exécutif
SATAS International pour les études stratégiques

17.3.2022

Russie-Chine et la stratégie du « diviser pour régner »

L’observateur de la série de fuites sur les allégations selon lesquelles la Chine aurait eu connaissance de l’invasion russe avant qu’elle ne se produise, puis de sa tentative de fournir des moyens économiques et techniques militaires pour soutenir la Russie, est pleinement conscient que même si elles ne sont pas documentées et sans preuves, elles se recoupent avec des suspicions qui frôlent le doute à la certitude…

Malgré l’empressement de la Russie et de la Chine à donner une image stéréotypée d’un destin commun, on constate qu’ils ont des divergences sur de nombreux points, par exemple l’un soutient l’Inde, tandis que l’autre soutient son ennemi juré le Pakistan, l’alliance russo-chinoise a été fondée sur un pacte, qui se résume à affronter les États-Unis.

Mais cette alliance résistera-t-elle aux paris des intérêts commerciaux mondiaux ?

Les deux puissances ont des intérêts économiques, sur lesquels la Russie s’appuie pour que la Chine soit dans l’obligation de défende ses erreurs stratégiques, peu importe leurs nombres et la dernière en date est l’invasion brutale de l’Ukraine.
Les relations économiques entre la Chine et l’Europe – les États-Unis, qui représentent les deux tiers du commerce extérieur chinois, font donc que la Chine hésite à prendre une position explicite sur l’invasion russe de l’Ukraine.

 

La direction chinoise est dans une lutte interne entre l’émotion et la raison, l’émotion la conduit à soutenir la Russie et même à tenter de provoquer une scission dans le camp de l’OTAN en séparant l’Union européenne et les États-Unis d’Amérique, à attirer la France et l’Allemagne et les inciter à se rebeller contre la ligne américaine, comme le confirment les déclarations chinoises, la dernière concernait la « fragilité » du système de sécurité européen, mais la raison guide la Chine à réfléchir attentivement à ses intérêts commerciaux avec l’Europe et les États-Unis d’Amérique, et la détermination de l’issue du dilemme chinois et ce conflit interne entre l’émotion et la raison sera vraisemblablement favorisée par le pragmatisme des intérêts… les intérêts chinois…

Sarhane Saadi
Fondateur et Directeur Exécutif
SATAS International pour les études Stratégiques

13.3.2022

L’Union européenne et la stratégie de désengagement énergétique avec la Russie

L’invasion Russe de l’Ukraine et la guerre féroce déclenchée par la violation de la souveraineté d’un pays européen, à partir de cet l’instant fatidique où on voit les premiers convois de l’armée russe envahir les terres ukrainiennes afin de contrôler frontières terrestres, accès maritimes, ports, ainsi que toutes les centrales nucléaires, en évitant de viser les gazoducs transportant le gaz russe vers l’Europe, cette invasion a fait surgir des craintes et des préoccupations européennes jadis refoulées sur une dépendance quasi totale vis-à-vis des approvisionnements énergétiques russes.

La série de sanctions économiques et sa liste qui s’allonge de jour en jour, sur insistance des États-Unis d’Amérique, affectent les ressources les plus importantes de l’économie russe, à savoir le pétrole et le gaz, afin de freiner la tendance expansionniste de la Russie et la vaincre militairement dans une zone hautement stratégique pour le transit de gaz ainsi que la production mondiale de céréales des plus importantes.

L’escalade dangereuse quasiment quotidienne au fil des heures dépasse les frontières de l’Europe et consiste un dangereux précédent après les menace à peine voilée d’utilisation de l’arme nucléaire, puis le chantage par la famine mondiale si la communauté internationale ne cède pas à la violation flagrante du droit international et ses répercussions sur la sécurité des approvisionnements énergétiques de l’Europe ont rendu tranchante sa décision de rompre les liens économiques, commerciaux et énergétiques avec la Russie, l’obligeant à temporiser ses désengagement avec les Russie par étapes précises selon les priorités et les capacités.

À court, moyen et long terme, l’Union européenne devrait prendre des mesures de précaution pour pouvoir progressivement remplacer pétrole et gaz russe, et trouver des alternatives plus fiables et plus sûres.

L’importance des pays du Golfe et du sud du bassin méditerranéen apparaît cruciale comme fournisseurs de crédibilité et une alternative de confiance en ses temps de crises.

Pour le pétrole, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et l’État du Koweït peuvent compenser l’offre russe, et ici nous soulignons l’importance de réhabiliter et respecter ces pays en tant qu’alliés, compte tenu de leurs préoccupations sécuritaires dans la région du Golfe arabe face aux menaces iraniennes et son ingérence via des opérations de déstabilisation et de terrorisme.

Contrairement à ce qu’avancent beaucoup d’analystes l’Iran ne peut subvenir aux besoins énergétiques européens, nous constatons que même le fait d’y penser comme solution est un péché stratégique, car c’est un pays qui pratique le chantage comme politique expansionniste, et demeure un fidèle allié de l’axe Russie-Chine, cela a été évident à travers les négociations marathoniennes sur l’accord nucléaire, ou à chaque étape l’Iran attend l’aval de la Russie pour y avancer, ces négociations qui même aboutissant à un contrat, il restera l’otage de la surenchère du régime iranien et son avenir étroitement lié au changements politiques des États-Unis d’Amérique, que ce soit au sommet à la Maison Blanche ou au Congrès.
Par conséquent, compter sur l’Iran comme fournisseur d’énergie est un pari risqué, car à la moindre mésentente entre les USA et l’Iran, l’Europe reviendra au point zéro de sa transition énergétique et cela pourrais dangereusement entraver son désengagement énergétique avec la Russie.

Ainsi, l’Union européenne et la Suisse doivent prendre les mesures suivantes :
Pétrole
– Remplacer le pétrole russe par du pétrole des États arabes du Golfe.
Gaz
– Court terme : l’approvisionnement en gaz liquéfié depuis les États-Unis d’Amérique.

– Le moyen terme : la résurrection des projets de gazoducs au sud du bassin méditerranéen, et ici soulignons l’importance de relier les champs gaziers nigérians au continent européen à travers les projets :

– NIGAL Trans-Saharan gas pipeline

– Galsi Gasdotto Algeria Sardegna Italia

Ces deux projets assureront l’approvisionnement en gaz de l’Europe via le Gazoduc reliant le Nigeria-Niger-Algérie-Italie, et de là vers la Suisse, la Slovénie, l’Allemagne, la Pologne et pays d’Europe de l’Est. Pour la réussite de ce projet pharaonique, un partenariat stratégique, politique, économique et sécuritaire doit être établi selon la formule gagnant-gagnant pour éviter que l’axe Moscou-Pékin ne domine la région du Sahel.

– Long terme : Un plan global de développement local des énergies renouvelables et la relance du projet DESERTEC pour la production d’énergie solaire dans le désert du Sahara, en Afrique du Nord.

L’importance stratégique de ces projets va au-delà des aspects économiques et commerciaux afin de conférer un véritable partenariat et un destin commun aux pays du bassin méditerranéen et du Golfe, moteur de développement et de paix qui affectera positivement et même accélérera la résolution de crises régionales, notamment en Libye et Mali.

Les investissements dans l’énergie, ainsi que dans la défense, atténueront le ralentissement économique causé par la hausse des matières premières, ouvriront une nouvelle page dans l’histoire des relations Nord-Sud et éloigneront le spectre du contrôle et domination par des forces malveillantes de pays stratégiques dans les régions du Golfe d’Arabie et l’Afrique du nord et subsaharienne …

Sarhane Saadi
Fondateur et Directeur Exécutif
SATAS International pour les études stratégiques

6.3.2022

L’invasion russe de l’Ukraine
Aspects militaires, diplomatiques, humanitaires et stratégiques.

2.3.2022

Les événements les plus marquants du processus décisionnel russe pour envahir l’Ukraine

L’invasion russe de l’Ukraine a rappelé les tragédies qui se sont déroulées sur le vieux continent pendant les premières et seconde guerres mondiales, et la comparaison involontaire et naturelle à l’invasion allemande de la Pologne et des campagnes nazies ultérieures hostiles à tous les pays européens qui a plongé le continent, plutôt le monde, dans un cycle de meurtres, terreurs, famine, déplacement et génocide de millions de civils…

La comparaison entre les deux événements est totalement légitime et compréhensible, l’invasion de la Pologne en 1939 et l’invasion de l’Ukraine en 2022. Les intérêts géostratégiques et le grand nombre de foyers de tension dans le monde sont à l’origine d’une probable guerre globale économique et peut devenir militaire…

Le même scénario se répète, et comme l’élément déclencheur de la Seconde Guerre mondiale, l’invasion russe de l’Ukraine a été précédée par des événements avant-coureurs et des signaux qui ont été compris à tort comme une faiblesse des États-Unis d’Amérique, qui accepteront l’imposition par la Russie d’une réalité en dehors du droit international…

Une séquence d’événements qui à l’époque semblait éphémère et parfois sans rapport, mais qui s’avère prélude à de mauvaises lectures géopolitiques et économiques du côté russe qui ont conduit à l’issue de la somme de toutes les peurs : agiter le spectre nucléaire et faire allusion à l’utilisation d’armes de destruction massives.

– 11.2020 Élections américaines.

– 07.2021 Le sommet américano-russe à Genève.

– 08.2021 Retrait américain d’Afghanistan.

– 11.2021 Alliance stratégique et contrat des sous-marins australiens.

– 2021-2022 Élections législatives allemandes, Présidence française de l’Union européenne.

– 2.2022 Sommet sino-russe.

L’état de division qui a résulté des élections présidentiels américaines durant une pandémie mondiale, a été lu à tort comme une faiblesse en interne de la nouvelle administration à la Maison Blanche et donc de facto de la décision américaine au niveau international, suivie par la volonté américaine d’apaiser les tensions avec la Russie durant le sommet américano-russe à Genève en Suisse, une victoire pour la Russie et un retour à l’hégémonie bipolaire sur le monde, ce triomphe et cette euphorie ont induit les russes à de graves erreurs d’appréciations croyants dure comme fer que les États-Unis d’Amérique se concentreront totalement sur la Chine, et auront comme objectif à moyen et long terme leurs concurrent économique sur les marchés mondiaux, la plupart des pays du monde étant devenus organiquement liés à l’économie chinoise.

Ce qui a confirmé à tords ces prévisions russes, sont les inquiétudes et la non compréhension chinoises du retrait des forces américaines d’Afghanistan, suivi par le contrat du siècle et l’accord tripartite entre les États-Unis d’Amérique – Grande-Bretagne – Australie sur l’assistance et la fourniture des dernières technologies américaines pour les sous-marins à propulsion nucléaire.

La Chine voit dans cette décision une indication claire de la mise en œuvre d’un plan pour contrer son expansion et éventuellement l’assiéger et la réduire à son espace régionale, la réaction chinoise ne s’est pas attardée par une réponse ferme traduit en renforcement de l’axe Pékin-Moscou, qui a atteint son apogée économique en 2014 en signant pour le montant de 400 milliards de dollars américains un contrat d’approvisionnement en pétrole et gaz naturelle sur trente ans, la coïncidence ou le choix du calendrier juste après l’invasion de la Crimée et son annexion à la Fédération de Russie.

Le même scénario se répète en février 2021 avant l’invasion de l’Ukraine et cette fois si avec un contrat d’une valeur de 118 milliards de dollars américains durant le sommet sino-russe en marge de l’ouverture des Jeux olympiques d’hiver de Pékin et sa déclaration commune finale et dont on retient la phrase : «il n’y a pas de terrain interdit pour notre coopération… ».

Tous ces événements ne sont pas isolés, l’accélération des transformations socioéconomique et transitions politiques dans plusieurs pays européens, en particulier l’axe Berlin-Paris, qui a connu des changements majeurs de nature à faire rentrer l’UE dans un nouvel ère, s’agissant de la puissance économique européenne les élections législatives de 2021 ont définitivement tourner la page de gouvernance coalition CDU-SPD et sa figure Emblématique la chancelière Angela Merkel, les allemands ont créer la surprise avec une alliance tripartite, la première du genre dans l’histoire de l’Allemagne moderne qui réuni les partis du centre-gauche – Les Verts – les libéraux dans une combinaison complexe qui a mis de longues semaines pour aboutir à un compromis de gouvernance tenant à un fil et qui risque d’imploser à la première crise majeure touchant la voie de la transition énergétique après l’abandon définitif du nucléaire qui a rendu l’Allemagne totalement dépendante du gaz russe, l’état d’agitation politique en Allemagne, coïncide avec les prochaines élections présidentielles françaises qui se tiendront début avril 2022, la présidente tournante de l’UE pour une durée de six mois début janvier de la même année.

La France et son projet de défense européenne commune, un rêve qu’elle a toujours défendu et qui ne s’est pas concrétisé à défaut de réticences de certains pays européens, avec le Brexit venu le temps du projet de pacte européen de défense commune, un renfort de l’OTAN.

Un éventuel accroissement du nombre des pays membre de l’UE notamment des moyens matériels et sa défense commune, permettrait aux États-Unis une action plus efficace pour assiéger la Chine et dissiper les craintes des pays d’Asie du Sud-Est sur l’influence grandissante de cette dernière et ses plans de suprématie, notamment une possible annexion de Taïwan…
La Russie a commis une cascade d’erreurs de jugement et une appréciation erronée de la force de frappe politique, économique, médiatique et surtout des services de renseignements des États-Unis d’Amérique, son influence et la perspicacité de son leadership politique à la Maison Blanche ont fait la différence…

L’accélération des événements auxquels le monde assiste aujourd’hui est le prélude à des transformations radicales qui présagent d’un changement dans les mécanismes de l’action internationale commune, que l’ONU s’est construite sur les ruines de la Ligue des Nations, assisterons-nous peut-être à la naissance d’un ou plusieurs mécanismes d’action internationale…

Sarhane Saadi
Fondateur et directeur exécutif
SATAS International pour les études stratégiques

2.3.2022

Les clés de suprématie
et domination

L’émotion et la raison sont deux piliers principaux dans la construction des États, et elles ont le rôle principal d’influencer le comportement et les décisions des États en temps de paix et de guerre…
Ils sont présents au moment de prendre des positions et participent à la prise de mesures et à l’élaboration des mécanismes de leurs mise en œuvre, avec un conflit qui fait rage entre eux lors de la gestion des crises…
Les pays sont souvent confrontés à un conflit interne entre la raison et l’émotion, et ce conflit se traduit souvent par des décisions fatidiques qui peuvent conduire soit à la victoire et à l’hégémonie, soit à l’échec et à la défaite.
Ici, le rôle de la raison et de l’émotion apparaît dans la détermination de l’issue de ce conflit, qui a toujours été favorisé par le pragmatisme des intérêts…

Sarhane SAADI
Directeur exécutif et Fondateur
SATAS International

29.1.2022

L’industrie du terrorisme et la stratégie de la sous-traitance…

En toute impunité, hors- la loi et libres de toutes poursuites judiciaires, voire au-dessus du droit international.
Dans une escalade dangereuse qui transforme la région du moyen orient en poudrière, les milices et les groupes armés affiliés aux parrains de l’intégrisme sont passés de la terreur et la torture dans les pays sous leurs influence au terrorisme International, en attaquant au delà des frontières des cibles civils et économiques, utilisant missiles balistiques et drones kamikazes introuvables dans l’arsenal de certaines armées régulières…
Des interrogations légitimes sur le timing de ces attaques, leurs objectifs et qui se cache derrière ces milices et groupes armés…

Sarhane Saadi
Fondateur et CEO
SATAS International
Recherche et études stratégiques