La Chine, à travers son ministre des Affaires étrangères, s’adresse aux Européens sous un seul angle, « Taiwan ».

Ce qui intéresse la Chine, c’est la neutralité des pays européens face à l’escalade entre la Chine et Taïwan.

La position de l’UE est claire, comme celle des États-Unis d’Amérique, car les pays européens reconnaissent le principe d’une Chine unifiée et que Taïwan en fait partie intégrante, et le jour viendra où Taïwan reviendra à la Chine.

Ce que les pays européens, comme les États-Unis d’Amérique, rejettent, c’est la possibilité d’une répétition du scénario ukrainien et le danger d’une invasion chinoise de Taïwan et ses répercussions au niveau de la sécurité internationale et du commerce mondial.

Une révision des relations de l’Europe avec la Chine en s’éloignant de la position américaine est presque impossible à l’heure actuelle car l’Europe est organiquement liée aux États-Unis d’Amérique sur le plan militaire, sécuritaire, commercial et énergétique et a les mêmes préoccupations de sécurité, notamment en ce qui concerne Les plans de la Chine pour contrôler les infrastructures grâce à la technologie 5G.

Quant à la Chine, elle redoute l’expansion des Etats-Unis d’Amérique dans son environnement régional à travers une série d’alliances conclues récemment avec divers pays de poids lourds d’Asie et du Pacifique.

Le contrôle de Taiwan, la sécurité internationale et le commerce mondial sont au cœur de la stratégie de la Chine dans l’évaluation de ses relations internationales.